Tribunes libres

L’exposition en mairie sur le quartier de Beauregard, qui vient de s’achever, a conduit certains de ses visiteurs à nous faire part de leur perplexité devant une présentation très élogieuse, en relevant notamment que tous les immeubles censés être rénovés, et particulièrement les premiers, sont plus sales que les autres ; façades noircies, portes d’entrées rouillées. Par ailleurs, dans tout le domaine, des portes d’armoires extérieures, près des entrées, sont cassées depuis des années, sans jamais être réparées, alors que ce problème est rappelé régulièrement. Et la présence de rats en grand nombre en certains points n’améliore pas les choses ! S’agissant du « projet de résidentialisation » (expression creuse !), les visiteurs sont aussi perplexes devant 6 parcelles-groupes d’immeubles et 3 ou 4 « espaces de rencontre ». Et l’on se perd devant les nombreuses hypothèses qui ont été avancées, allant de la destruction/reconstruction de plusieurs bâtiments à des constructions neuves. Le quartier dispose d’atouts rares : espaces verts, habitat peu concentré, situation sur une longue pente offrant des perspectives exceptionnelles. Il s’agit aujourd’hui de corriger une mauvaise mise en œuvre de la loi SRU, alors que la majorité a fini par admettre que Beauregard 1 serait voué à de l’habitat social, ce qu’elle a nié pendant plus de 20 ans. Il faut, nous l’avons dit et redit, nous donner les moyens d’en faire une résidence exemplaire et durable, en concertation avec ses habitants.