Argan le “malade imaginaire” souhaite marier sa fille, Angélique, à un médecin peu attirant, Thomas Diafoirus, afin de s’assurer d’être soigné à peu de frais. Mais Angélique est amoureuse d’un autre jeune homme, Cléante. Aidée de Toinette, la servante d’Argan, elle tente donc d’infléchir son père, tout en s’opposant à la seconde femme de ce dernier, Béline, qui n’a pour seul objectif, que de voler la fortune à son mari. Au final, sur les conseils de sa sœur Elmire, le “malade imaginaire” décide de se faire introniser médecin, le meilleur moyen sans doute de rester en bonne santé !
C’est avec fougue, modernité et surtout bonne humeur qu’Antoine Séguin aborde ce Malade imaginaire, dont il souhaite faire ressortir tout le comique. Car bien que s’agissant de la dernière pièce de Molière, elle n’en reste pas moins l’une des plus drôles, ridiculisant non seulement les médecins de son temps mais également les prétendues maladies d’un père dont l’autorité est contrariée par les désirs d’émancipation de sa fille. Des sujets toujours d’actualité, dont s’emparent joyeusement les comédiens qui n’hésitent pas à esquisser un pas de danse et s’improviser chanteurs.
